La dialyse

L’action de Fleur Blanche pour la dialyse

En 2003 Fleur Blanche a mis en place un partenariat avec le département d’Ingénierie Biomédicale de la Faculté de Médecine de Nancy dirigé par le Professeur STOLTZ.

Deux étudiants, sélectionnés avec rigueur et formés en conséquence, sont ainsi envoyés chaque année dans un des 4 centres de dialyse installés par Fleur Blanche au Viêt-Nam, en immersion « loin de tout », dans un environnement où les cultures et les moyens sont complètement différents pour assurer la maintenance préventive et curative des générateurs, neufs ou réformés envoyés par conteneurs.

Nous avions déjà envoyé du matériel de dialyse dans notre premier conteneur en 1998.
Les premières promotions d’étudiants sont allées au Vietnam pour des missions de maintenance.
Mais une fois « notre » premier centre de dialyse installé, les promotions suivantes sont allées conforter celui–ci.
Il y eut ainsi 14 missions assurées par les étudiants du département d’Ingénierie Biomédicale de la Faculté de Médecine de Nancy et 4 centres de dialyse installés.
L’horizon offert aux étudiants, s’il était parsemé de difficultés (barrière de la langue, logistique différente de celle de France, pratique et modalités d’organisation divergentes), leur permettait en fait d’acquérir une expérience de premier plan qu’ils ont pu valoriser dans le monde professionnel.
L’exemple le plus marquant pour Fleur Blanche est celui de la première promotion : Yannick Ettwiller et Anthony Voirin ont installé de A à Z notre 2ème centre de dialyse, Yannick assurant avec un de ses collègues l’installation du 4ème et dernier en février 2017.
 
Combien avons-nous envoyé de dialyseurs au Vietnam ? Beaucoup plus qu’une centaine !
4 centres installés avec toute la technique correspondante (cuve de traitement de l’eau, circuits stériles, consommables et même le mobilier) : hormis les murs et les réseaux d’eau et d’électricité, Fleur Blanche assurait la fourniture de l’intégralité de matériel nécessaire au service des patients en traitement, du lit au dialyseur. Seule l’installation du mobilier non technique relevait de nos partenaires vietnamiens.
 
Sachant qu’un dialyseur neuf de revient à environ 50 000 € et qu’un centre de dialyse offert clé en main, prêt à fonctionner, vaut plusieurs centaines de milliers d’euros, on imagine alors très bien l’impact procuré par l’action de Fleur Blanche.
 
Cette action a été interrompue car la ressource en matériel n’existait plus en France et parce que nos partenaires locaux privilégiaient d’autres priorités.